How can one communicate without sliding into control? Artist, designer, and photographer, Florian Tripoteau grounds his practice in the subversion of his media. While he retains the principle of display in public space and the dissemination of his work — an advertising — the message is either absent or rendered inoperative. His collage-like style, weaving quotation and détournement, is immediately recognizable. Graphic efficacy remains a central concern in his work, but the aim differs: transparency, desaturation, and the keeping open of a space of freedom for the viewer — one that stimulates thought and imagination.
He develops minimal works, often in public space: shimmer of possibilities (2018), and numerous contributions to the platform Oripeau in several cities worldwide. He continually deploys clothing, conceived as another exhibition surface. Open and interactive, his practice also includes interviews with artists and theorists (images, textes, signes, 2017). Informed by the history of space exploration, he turns it into a visual archaeology (curieux catalogue, 2025). A source of dreams, a realm in the process of visual saturation, the cosmos extends public space — whose conquest Florian Tripoteau proposes to undo — parce que le ciel.
Alexandre Desson
selected exhibitions
Oripeau n°712, Montréal, 2025
Oripeau n°671, Montréal, 2025
Oripeau n°598, Nantes, 2024
1 Mètre, Palais, Arles, 2020
Formes des luttes, DOC, Paris, 2020
Oripeau n°165, Nantes, 2019
Work In Progress, Rencontres d'Arles, 2018
Prix Voies Off, Rencontres d'Arles, 2018
La conquête de l’espace, Espace Van Gogh, Arles, 2018
Work In Progress, Rencontres d'Arles, 2017
Points de fuite, Galerie Espace pour l'Art, Arles, 2017
Work In Progress, Rencontres d'Arles, 2016
4X6 non title event, Galerie Le Magasin de jouets, Arles, 2016
collaborations and clients
Abdul Qadim Haqq
agnès b.
Air France
Chanel
Charlotte Rohde
Coperni
Dapper Dan
École nationale supérieure de la photographie, Arles
erick the architect
Everpress
Fragonard Parfumeurs
Heliot Emil
Institut français du Japon-Kansai
_J.L-A.L_
Jordan Seiler
La Plateforme_
Laboratoire d'Astrophysique de Marseille (CNRS, CNES)
La Poste
LUMA Arles
Marseille Centre
Ottolinger
PlayStation
Pleasures
Puma
San San Gear
Skepta
Snapchat
thecamp
The Vinyl Factory
live music curation
Mikuta, Berlin, 2025
blok, Nuremberg, 2024
blok, Nuremberg, 2023
Puma, Nuremberg, 2023
Puma, Herzogenaurach, 2022
Le Buste et l’Oreille, Arles, 2022
thecamp, Aix-en-Provence, 2019
talk
Puma, Herzogenaurach, 2024
thecamp, Aix-en-Provence, 2019
residency
Hive #03, a collaborative residency to explore new solutions for a desirable future, thecamp, Aix-en-Provence, 2019
education
Master, École nationale supérieure de la photographie, Arles, 2018
BA in graphic design and printed medias, Maristes, Marseille, 2015
Comment communiquer sans entrer dans une forme de contrôle ? Artiste, designer et photographe, Florian Tripoteau fonde sa pratique sur une subversion de ses médiums. S’il conserve le principe d’un affichage dans l’espace public et de diffusion de son travail – une publicité –, le message est soit absent, soit inutilisable. Son style proche du collage, mêlant citation et détournement, est immédiatement reconnaissable. L’efficacité graphique reste un enjeu de son travail mais sa finalité diffère: une transparence, une désaturation, le maintien d’un espace de liberté pour le regardeur, stimulant la pensée et l’imagination.
Il élabore des œuvres minimales, souvent dans l’espace public : shimmer of possibilities (2018) et de nombreuses contributions à la plateforme Oripeau dans plusieurs villes du monde. Il mobilise continuellement le vêtement, pensé comme une autre surface d’exposition. Libre et interactive, sa pratique se compose aussi d’entretiens avec des artistes et des théoriciens (images, textes, signes, 2017). Nourri par l’histoire de l’exploration spatiale, il en fait une archéologie visuelle (curieux catalogue, 2025). Source de rêves, espace en voie de saturation visuelle, le cosmos prolonge l’espace public, dont Florian Tripoteau propose de défaire la conquête – parce que le ciel.
Alexandre Desson
